technique crawl
 
LE CRAWL
  Retour
   
crawl décomposé  

Il y a différentes manières de nager en crawl ( Fredéric Bousquet nage pratiquement bras tendus, Yanick Agnel a un retour de bras coudes hauts et avant-bras relâchés et entre les deux il y a la technique de Michael Klim qui nageait avec un bras fléchi et un tendu; les battements 2,4 ou 6 tps ; la fréquence des respirations,...

Il y a malgré tout des repères communs que nous enseignons aux apprentis champions:

Les grandes lignes sont:

 
le mouvement propulsif démarre lors de l'entrée de la main dans l'eau (dans l'axe de l'épaule ): l'ordre d'entrée dans l'eau est la main ( par le bout des doigts, le pouce légèrement en avance sur ses 4 collègues) puis le poignet, avant-bras, bras et enfin la bascule des épaules jusqu'au contact entre l'épaule et le menton.
A ce moment le bras avant est en extension et marque une légère pose ( alignement horizontal main, bras, épaule ) le temps que l'autre bras amorce son retour, épaule dégagée, coude haut, avant bras relâché.
Lorsque le coude arrive au-dessus de la tête ( quasiment à la verticale ), il crée un déséquilibre et permet de déclencher la suite du mouvement propulsif . Le principe, pendant cette phase, est que la main aille plus vite que le coude (si le coude fuit, l'avant-bras n'est pas propulsif ), qu'ils passent à la verticale de l'épaule en même temps, en accélèrant continuellement, jusqu'au contact de la main avec la cuisse ( précisément le pouce, car la main est orientée vers le pied et le plafond).
Pendant la phase propulsive, l'angle formé entre l'avant-bras et le bras, dépend de différents facteurs comme la puissance du nageur, la distance à réaliser...par contre ce qui ne varie pas, c'est le contact de l'épaule avec le menton et la main avec la cuisse.
crawl image par image La bascule des épaules est en théorie de 45° par raport à l'horizontale. Pour arriver à 45° en nageant en compétition, nous préconisons d'engager davantage les épaules à l'entrainement, car avec la fatigue, les nageurs se retrouvent souvent les épaules à plat !  
Les jambes, à faible intensité, n'ont qu'un rôle de fixateur du bassin: lorsqu'une épaule s'engage en contact avec le menton, la jambe opposée, appuie sur l'eau afin de fixer le bassin.
C'est ce qu'on appelle le battement deux temps.
Lorsque l'intensité augmente, le battement peut passer en 4 temps ou 6 temps.
Les jambes possédant les muscles les plus volumineux du corps, elles consomment beaucoup d'oxygène pour un rendement moindre que celui des bras.
Laure Manaudou nageait en battement 2 temps même sur 200 mètres crawl. La plupart des sprinteurs sont en 6 temps.
Le mouvement des jambes se fait de manière tendue et relachée.
La respiration s'effectue sur le côté en gardant la tête dans l'axe ( un oeil dans l'eau ) et se place pendant que la main est à la cuisse ( la tête pivote pendant la fin du mouvement propulsif et se replace pendant le retour du bras - coude à la verticale si possible).
La fréquence des respirations est très variable: si la respiration ne perturbe pas l'axe du corps et la fréquence de nage ( ce qui est très rare ) alors, il faut respirer, oxygéner les muscles. Il faut noter que respirer systématiquement deux temps à l'entraînement peut engendrer un déséquilibre de la nage.
En dehors des respirations, la tête est fixe et rentrée ( regard entre la verticale et un mètre devant )
            Erwan Jacob  
               
               
               
               
               
   
               
   
               
Copyright le club des nageurs de guingamp